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27 mai au 14 juin 2009
Théâtre Le Proscenium http://www.theatre-leproscenium.com.
Une autre vision du diable… deux comédiens,
deux danseuses et un pianiste.
Histoire d’une rédemption, adaptée d’un poème de Victor Hugo
Diaporama: http://picasaweb.google.fr/PlumeSatan/Diaporama12Photos#
dossier:
http://christina.nidecker.perso.neuf.fr/PLUM/DOC/Dossier_Presse_Final.pdf
Depuis quatre mille ans, il tombait dans l’abîme. Chassé du ciel vers le gouffre ténébreux où s’enfante la Terre, Satan-Lucifer, archange déchu, devient le tentateur, le dieu des obstacles, de la disharmonie. Mais une plume de ses ailes n’a pas été entraînée dans la chute et prend une forme féminine, l’Ange Liberté. Résolue à sauver son père de la damnation, l’ange se confronte à Lilith, l’autre fille de Satan, l’âme noire du monde. La force de sa compassion au raison de la Fatalité et réintroduira le révolté dans la création comme inspirateur des actes libres.
1er tableau : La chute de Satan 5ème tableau : L’Ange-Liberté
2ème tableau : La plume de Satan 6ème tableau : L’Ange et Lilith
3ème tableau : La Sibylle et le Nazaréen 7ème tableau : Les larmes de l’Ange
4ème tableau : Satan dans la nuit 8ème tableau : Satan pardonné
Nicolas Luquin : Satan, le Nazaréen, récitant
Danièle Léon : Récitant
Christina Nidecker : L’Ange Liberté
Mia Boutemy : La Sibylle, Lilith, l’Etoile, l’Eclair, l’Hiver
Quoc-Bao Ta : Piano Musique György Ligeti
Mia Boutemy : Costumes et chorégraphie pour l’eurythmie
Florence Enjalbert: Lumière
Le spectacle conjugue le théâtre et l’eurythmie, une danse qui exprime la parole et la musique par les mouvements du corps et permet à l’auditeur-spectateur de ressentir le langage du poète dans sa vie profonde. Il a été mis en scène collectivement . Durée : 1 heure.
György Ligeti. Compositeur autrichien né en Transylvanie le 28 mai 1923 et mort à Vienne le 12 juin 2006. Le réalisateur Stanley Kubrik utilisa plusieurs fois la musique de György Ligeti dans ses films, en particulier Atmosphères, Requiem, Lux Æterna dans « 2001, l’odyssée de l’espace » et Musica Ricercata dans « EyesWides shut »
« La Plume de Satan » est tirée d’un recueil de Victor Hugo écrit dans les premières années de son exil à Guernesey : « La fin de Satan » . A propos de ce vaste poème épique et religieux, Hugo déclare : «Il n’est pas question d’une fin, mais du scandale moral que constituent le châtiment éternel et son corollaire, la pérennité du mal. »
Chronique de Marie Ordinis
« Déchu par sa propre faute, victime de son orgueil et de sa démesure, il a « sombré dans l’abîme », sorte d’Icare sans innocence, englué dans la haine, ayant basculé dans la solitude, cette autre définition de l’enfer. Avant de s’abolir et s’engloutir, Satan-Lucifer a perdu une de ses plumes. Par la grâce du poète, elle s’est muée en une jeune fille miraculeuse : cette Ange Liberté, sœur cadette et antagoniste de Lilith qui, elle, est « l’âme noire du monde ». Nicolas Luquin au jeu très physique est un Satan vociférant, torturé, sardonique, à la voix de stentor, rauque, prenante, et qui sur scène effectue des reptations, se tord, exprimant une douleur indicible. Christina Nidecker (Ange Liberté) et Mia Boutemy (Lilith), muettes et complémentaires apparaissent, disparaissent dans des costumes stylisés et gracieux, leurs déplacements ponctuant inlassablement la parole du poète. La récitante (Danièle Léon) est digne et hiératique jusqu'à la fin. Aux saluts émerge de la coulisse Quoc-Bao Ta qui, au piano dissimulé derrière un rideau dans le fond de scène, interprète des compositions d’une simplicité et d’un lyrisme étonnants dues à György Ligeti (1923-2006) donnant à ce spectacle déconcertant ce quelque chose qui fait naître vibration et émotion. »